Je suis assis sur un banc à l'arrêt de bus, au bord de la route, tout est fermé autours, rien d’ouvert, et les seules lumières qui illuminent ma nuit slovaque sont celles des lampadaires. Ici on ne choisit pas notre destination. Ici il n’a pas grand à choisir. A part peut être l’état dans lequel je vais finir. Le décor est chaotique, ici rien à changer, ni à bouger depuis les années 70. Le bus 666 passe enfin. L’arrêt est brutal. L’air frais qui entre dans le bus, à l’ouverture de la porte semble réveiller le chauffeur qui machinalement roule, encore et encore tel un passeur obscur. Un fois assis sur le siège 31, contre la vitre je contemple la pénombre dans laquelle la campagne avoisinante est plongée depuis bientôt trois heures. Le bus file à vive allure tant l’obscurité. Je me sens comme aux abords du fleuve Styx dans ce bus. Je file dans le noir avec Charon, le passeur immortel des âmes vers mon destin. L’inconnu m’est promis. Je voyage encore les yeux pointés vers l’ignorance. Je suis monté dans ce bus, je poursuis l’aventure. Mais chaque étape me rapproche un peu plus de la fin. Aurais-je le niveau en temps voulu. Il ne faut pas être prêt de lendemain de l’évènement mais le jour J. Car demain c’est trop tard !
Les égyptiens étaient face à nous lundi dernier. Un match plutôt sérieux de la part de mes troupes. A l’unisson la mission a été rempli et ce malgré la différence d’enthousiasme mise sur ce duel. Celle-ci aura bien un peu gêné Figuet sur des fautes, déboussolé Morel et son shoot. Mais dans l’ensemble c’était propre. L’opposition étant de bonne facture sans être non plus une grosse cylindrée, la victoire est bonne à prendre et nous permet de continuer notre chemin.
Les points positifs :
-le % aux shoots malgré un most vs Tie.
-Le nombre de Passes. La balle a bien tourné.
Les points négatifs :
-Les lf’s as usual.
-le rebond. Même si celui-ci est en partie du aux choix tactiques de notre adversaire avec un AF replacé AS qui se sera baladé durant la rencontre.