Pastaga et Le Frigo, nos deux piliers de l'info, réagissent sans langue de bois autour d'un apéro sur les sujets brûlants de l'actualité. C'est l'apéro Trash Talk Buzzer Beater.
Bonjour la team BB. Aujourd’hui, un sujet sur lequel on va se mouiller malgré le temps sec. La NASA nous l’envie, Vito CORLEONE nous a promis la Lune. Parlons un peu beaucoup de Vassilis Mpenetos, plus connu sous le nom d’Apollon.Bonjour à tous. C’est l’apéro de rentrée, entre potes, tranquillou. Le projet Apollon, tout à fait Frigo, on vous l’avait promis. Où en sont les Sirens avec ce joueur qui a été acheté pour devenir le Franchise Player ? Top ou flop ?
Pastaga, un historique ?C’est parti. Nous sommes en saison 39, si je ne dis pas de bêtise. Tu me reprends, Frigo, si je me trompe.
Non, non, c’est bien ça, saison 39.Vito CORLEONE rachète pour une demi-bouchée de pain sec la franchise Fire Song qu’il délocalise et rebaptise dans la foulée Dissident Sirens. Il vire pratiquement tous les joueurs, il recrute de quoi vivre, on fait venir un meneur expérimenté, Gonzo Capozza, qui devient le capitaine. Assez vite, les dirigeants se lancent à la recherche d’un jeune prospect autour duquel on bâtirait l’équipe. On veut du prometteur, du jeune de 18 ans et du pas cher.
Pas facile, mais un accident vient au secours de Big Boss Vito.En effet, un porte-conteneurs de la fameuse BBC, la Big Boats Corleone, s’échoue sur la côte grecque. Plutôt que de renflouer le navire, Vito le négociant vend la marchandise sur place. Parmi les transactions, il échange deux conteneurs de chaises longues contre un certain Vassilis Apollon Mpenetos.
Un trade de ouf. A l’époque, on se demande quand même ce qu’on va faire de ce jeune joueur grec. Le type se dribble sur les pompes, il a les mains carrées et une volonté de bulot amorphe. On se dit que c’est juste une affaire commerciale et que le jeune Apollon sera revendu à la première occasion. Sauf que...Sauf que Vito avait une autre idée derrière la tête. Apollon a une bonne tronche, il a tendance à attirer les regards et voilà, Vito en fait sa tête de gondole à la boutique de la Liger Arena, il lance la marque I love Apollon. Et ça marche ! On boit dans un mug Apollon, on dort dans des draps Apollon, on enfile le string Apollon, c’est une pure folie. L’application I love Apollon est téléchargée à en faire péter le serveur. Les recettes s’envolent, bref, un coup de maître pour les finances du club.
Sportivement ?Ben, c’est moins flashy. Quelques petits cartons en Ligue IV, contre des équipes faiblardes, mais toujours aussi peu d’effort pour les tâches ingrates.
Apollon, c’est un esthète. Faut pas lui demander à l’époque de poser un bloc rugueux ou d’aller chercher un rebond chaud. Bon an, mal an, il fait son chemin. Tous les ans, on se demande s’il va rester. Son père, Ronnie James Dyonisos Mpenetos, commence à être gourmand. Il veut du salaire, il exige du temps de jeu pour son fiston.C’est pas si simple pour le manager de Dissident. Entre temps est arrivé un autre phénomène. Gégène, qui ne joue pas au même poste, mais qui a pris une importance énorme dans l’équipe. Il prend assez rapidement la place d’Apollon dans le cœur des fans et dans celui de Vito CORLEONE.
La saison du titre en Ligue IV, Apollon, c’est 15 points de moyenne environ. Une place de 6ème homme qui vient apporter des points en sortie de banc. Grosse inquiétude pour la Ligue III. Clairement, il n’a pas le niveau.Mais les Sirens font preuve de patience, tiennent bon sur le contrat avec un salaire de gardien de parking. Le fils de Ronnie James Dyonisos est toujours là et on se dit que la saison 43 est celle du décollage de la fusée Apollon ou celle du crash.
Et alors ?Alors, tu me passes les olives parce que je te vois, tu vas toutes les bouffer!