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Apéro TTBB

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Date: 8/7/2018 8:16:04 AM
Mûrs-Erigné
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Mûrs-Erigné II
Excellent Evgeni, J'attends le prochain apéro avec impatience ...

Heureusement tu n'as pas parlé de ma grande épopée galloise ;-)

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Date: 8/7/2018 12:45:38 PM
Joruus
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Merci Frigo et Pastaga !

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295346.11 in reply to 295346.10
Date: 9/15/2018 8:31:37 AM
Dissident Sirens
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Pastaga et Le Frigo, nos deux piliers de l'info, réagissent sans langue de bois autour d'un apéro sur les sujets brûlants de l'actualité. C'est l'apéro Trash Talk Buzzer Beater.



Bonjour la team BB. Aujourd’hui, un sujet sur lequel on va se mouiller malgré le temps sec. La NASA nous l’envie, Vito CORLEONE nous a promis la Lune. Parlons un peu beaucoup de Vassilis Mpenetos, plus connu sous le nom d’Apollon.

Bonjour à tous. C’est l’apéro de rentrée, entre potes, tranquillou. Le projet Apollon, tout à fait Frigo, on vous l’avait promis. Où en sont les Sirens avec ce joueur qui a été acheté pour devenir le Franchise Player ? Top ou flop ?

Pastaga, un historique ?

C’est parti. Nous sommes en saison 39, si je ne dis pas de bêtise. Tu me reprends, Frigo, si je me trompe.

Non, non, c’est bien ça, saison 39.

Vito CORLEONE rachète pour une demi-bouchée de pain sec la franchise Fire Song qu’il délocalise et rebaptise dans la foulée Dissident Sirens. Il vire pratiquement tous les joueurs, il recrute de quoi vivre, on fait venir un meneur expérimenté, Gonzo Capozza, qui devient le capitaine. Assez vite, les dirigeants se lancent à la recherche d’un jeune prospect autour duquel on bâtirait l’équipe. On veut du prometteur, du jeune de 18 ans et du pas cher.

Pas facile, mais un accident vient au secours de Big Boss Vito.

En effet, un porte-conteneurs de la fameuse BBC, la Big Boats Corleone, s’échoue sur la côte grecque. Plutôt que de renflouer le navire, Vito le négociant vend la marchandise sur place. Parmi les transactions, il échange deux conteneurs de chaises longues contre un certain Vassilis Apollon Mpenetos.

Un trade de ouf. A l’époque, on se demande quand même ce qu’on va faire de ce jeune joueur grec. Le type se dribble sur les pompes, il a les mains carrées et une volonté de bulot amorphe. On se dit que c’est juste une affaire commerciale et que le jeune Apollon sera revendu à la première occasion. Sauf que...

Sauf que Vito avait une autre idée derrière la tête. Apollon a une bonne tronche, il a tendance à attirer les regards et voilà, Vito en fait sa tête de gondole à la boutique de la Liger Arena, il lance la marque I love Apollon. Et ça marche ! On boit dans un mug Apollon, on dort dans des draps Apollon, on enfile le string Apollon, c’est une pure folie. L’application I love Apollon est téléchargée à en faire péter le serveur. Les recettes s’envolent, bref, un coup de maître pour les finances du club.

Sportivement ?

Ben, c’est moins flashy. Quelques petits cartons en Ligue IV, contre des équipes faiblardes, mais toujours aussi peu d’effort pour les tâches ingrates.

Apollon, c’est un esthète. Faut pas lui demander à l’époque de poser un bloc rugueux ou d’aller chercher un rebond chaud. Bon an, mal an, il fait son chemin. Tous les ans, on se demande s’il va rester. Son père, Ronnie James Dyonisos Mpenetos, commence à être gourmand. Il veut du salaire, il exige du temps de jeu pour son fiston.

C’est pas si simple pour le manager de Dissident. Entre temps est arrivé un autre phénomène. Gégène, qui ne joue pas au même poste, mais qui a pris une importance énorme dans l’équipe. Il prend assez rapidement la place d’Apollon dans le cœur des fans et dans celui de Vito CORLEONE.

La saison du titre en Ligue IV, Apollon, c’est 15 points de moyenne environ. Une place de 6ème homme qui vient apporter des points en sortie de banc. Grosse inquiétude pour la Ligue III. Clairement, il n’a pas le niveau.

Mais les Sirens font preuve de patience, tiennent bon sur le contrat avec un salaire de gardien de parking. Le fils de Ronnie James Dyonisos est toujours là et on se dit que la saison 43 est celle du décollage de la fusée Apollon ou celle du crash.

Et alors ?

Alors, tu me passes les olives parce que je te vois, tu vas toutes les bouffer!

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Date: 9/15/2018 8:43:58 AM
Dissident Sirens
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Butterfly Balls
Quatre olives plus tard.


Il commence la saison en titulaire en shooting guard. Un beau carton de 29 points pour le premier match. Derrière, c’est moins brillant. Il y a plusieurs problèmes. Les Sirens perdent en ce début de saison. Il a de la concurrence avec Gégé Soufflet, moins talentueux, mais plus besogneux, et pour le coup très utile quand il faut resserrer le jeu. Petar Iliev modifie un peu ses plans, Apollon est dans la bordure.

Et il y a ce match du 18 août dernier. Dissident affronte Uodl, une belle équipe qui n’a qu’une défaite au compteur. Coach Petar lance les jeunes. Apollon prend 44 tirs et colle 57 points, record de la franchise…

Là, on ne sait plus ce qu’on doit penser de ces performances en dents de scie. Le bruit d’un transfert court après ce coup d’éclat.

Et puis il y a le problème de la concurrence.

Ah ouais, et là, c’est du brutal, c’est Gégène.

Pour Apollon, là où il y a Gégène, il n’y a pas de plaisir.

Gégène, c’est le joueur type qui peut vous faire craquer une défense, qui peut aussi vous enflammer le public avec des actions aériennes dont il a le secret.

On assiste à une vraie compét’ entre les deux pour le titre de meilleur scoreur de la franchise en cumulé.

Pas seulement, pas seulement. Il faut aussi parler de la hype. Apollon, avec sa ligne de lingerie, il fait chavirer les cœurs dans les loges. Pendant que les arabesques de Gégène font des ravages dans les travées hautes. Ce n’est pas tout à fait la même. Vers 23 heures, Apollon se retrouve à servir des toasts à des rombières au club house pendant que Gégène entame sa tournée du Grand Duc avec les futurs miss monde de Dissident.

Faut-il parler du bureau de Vito ?

Ah oui ! Faut en parler !

Gégène, dès qu’il a une ampoule qui claque dans son appart’, il est dans le bureau de Vito qui va le rassurer, qui lui fait des câlins, qui l’invite à déjeuner…

Alors qu’Apollon…

Il faut qu’il prenne rendez-vous pour rencontrer Vito. Une bonne semaine à l’avance. Et en général, il ressort avec un blâme. C’est ce qui se dit dans les travées.

Cette rivalité engendre de la jalousie, n’ayons pas peur des mots. Et des coups de blues qui pourraient expliquer les performances inégales d’Apollon.

Et le furtu, on envisage le furtu ?

Déjà, ça va dépendre des résultats sportifs et financiers. Les Sirens pourront-ils conserver deux potentielles têtes de gondoles ? En cas de descente, j’en doute. En Ligue III, je pense que oui.

Le clan Apollon, Papa Ronnie en tête, met la pression sur la franchise pour obtenir un meilleur salaire et un statut de N°1. Pas sûr que Vito soit bien fan.

Don Corleone gardera la main, c’est sûr. Il pourrait bien vendre la bête juste avant de lui accorder un gros contrat.

On finit avec le dernier coup de tonnerre ?

Oui, c’est la mise au placard de Coach Petar qui paye une vilaine série à domicile cette saison. Le souffleur de yaourts est parti avec ses indemnités qui lui ont tout juste permis de payer un taxi et un billet d’avion pour la Bulgarie. Et donc arrivée d’un nouveau technicien, attention, je triche avec une fiche sinon je n’arrive pas le sortir ce nom… Vladimir Chestneyshin.

Quelles seront les options du nouveau coach qui est venu pour redresser la barre ? Pffff… ça sent quand même le grand coup de balai dans un effectif qui a fait son temps. Je me mouille. Je vois bien les Sirens vendre Apollon pour se faire une trésorerie et miser sur la génération suivante, les Andy, les Tico. Avec Gégène en Franchise Player.

Ah ouais ? Ben je ne sais pas. Si Coach Vlad lui donne sa chance, je vois Apollon se sortir les doigts et gagner sa place pour de bon. Il a du talent, il faut juste qu’il s’arrache un poil. Mais je reconnais qu’il a grillé quelques cartouches déjà. C’est un peu la dernière chance.

On suit ça de près, Pasta?

Et on se retrouve pour un prochain apéro sur l'EdF, mon Frigo.