Stét'une fois, l'histoire d'un pacha qui s'ennuyait dans son grand château. La saison de la chasse aux marcassins était fini. Ses conseillers lui avaient dit que la saison de ponte n'avait lieu que de mars à mai et que donc les marcassins survivants étaient devenus grands. Et le pacha, il n'aimait pas tuer de braves petits sangliers devenus grands.
Alors le pacha patientait.
Et la saison de la cueillette du buis me direz-vous ? Rien ne vaut une bonne cueillette de buis et je vous suivrais dans cet avis, cependant, le buis avait décidé de faire relâche cette saison et de tenter sa chance à Broadway. Les conseillers du pacha avaient bien tenté de l'en dissuader, respectant pour une fois leurs fonctions, mais le buis est tenace.
Alors le pacha se reposait.
Oh, le pacha qui avait du chien avait aussi un harem rien qu'à lui. Quiconque tenterait de s'y introduire (et je ne parle là que du harem) serait perdu. Il y avait de tout: des élancées, des francs, des rebondies et des expérimentées. Il aimait y faire quelques passes ou se coller contre, s'y pointer à toute heure et surtout y commettre la faute. Mais que voulez-vous... Une fois qu'on a fait le tour d'une nationalité, on les a toutes vues.
Alors le pacha somnolait.
Restait que le pacha était homme, comme ses sujets. Par ci, par là, il avait à suivre les ordres de la Nature et devait se rendre dans ce que l'on nomme communément les latrines. C'est à ce moment de l'histoire que vous devez savoir que la viande de marcassin, une fois transformée en merde (osons le dire, sinon qui le fera) a une odeur pestilentielle. Et si ce n'était que ça, cela irait, mais de plus, elle était au moins aussi tenace que le buis, mais, elle, n'était pas partie pour Broadway. Or notre pacha, chiche, avait fait un choix, ce serait le harem ou le tout à l'égout.
Alors le pacha s'exclamait: "Par tout les saints, qui aime placer son nez qui pue en cet endroit ne peut être homme de raison ???"
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Deep Thought, chargé de presse de l'équipe Forty Two